Vignes

C’est parti !

Alors que les belles journées ensoleillées que nous connaissons invitent à une douce langueur estivale, le vigneron quant à lui, ne se laisse pas aller à l’indolence. Il n’est pas inquiet mais attentif. Attentif à des signes imperceptibles au profane. Alors, il guette, évalue, mesure, conjecture, apprécie, observe, estime. Car sans qu’on y prenne garde, un grand évènement est en train de se préparer et c’est lui qui le lancera, enclenchant une mécanique qui tournera pendant plusieurs semaines.

Vendémiaire… en août !

Il y a une forme d’impatience dans l’air, dont il se nourrit. Une de ces poussées d’adrénaline avant l’épreuve de force. Une exaltation contrebalancée par l’expérience et le savoir-faire car, chaque année, le rituel revient, mais marqué par un caractère unique et inédit.

L’état de maturité du raisin, le taux de sucre mesuré au réfractomètre, l’état sanitaire des raisins, la météo et sa fiabilité sur plusieurs jours sont autant de critères avec lesquels le vigneron doit jongler pour prendre une décision éclairée qui garantira en grande partie la qualité de la vendange.

Les semaines précédentes ont été marquées par une préparation méticuleuse de tous les moyens techniques et logistiques qui permettront d’assurer le bon déroulement de ce moment si attendu. Les tracteurs, les remorques, la machine à vendanger, les pressoirs, les pompes, les cuves… aucun détail ne peut être négligé pour permettre à la vendange de rentrer de la manière la plus fluide possible. Et bien sûr, le facteur humain, qui reste la pierre d’angle de l’édifice car le vin restera toujours une affaire d’hommes… et de femmes !

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Top départ !

Ça y est ! la décision est prise et la date fixée. Avec quelques jours de retard par rapport à l’an dernier, le balai des tracteurs entre les parcelles et le chai reprend, accompagné par l’excitation qui marque immanquablement chaque début de vendange. Car c’est une course de fond qui est lancée et qui demandera à chacun de tenir sur la durée, de faire face aux imprévus, de résoudre les difficultés, de parer aux aléas.

Mais la répétition annuelle de ce grand rituel est avant tout empreint de joie et d’espoir car c’est le couronnement de plusieurs mois de travail attentif, de passion et d’amour. On retrouve les réflexes familiers, les bruits et surtout cette odeur si particulière au chai, un parfum de fruit frais et de début de fermentation. Il y a à la fois le côté rassurant de l’expérience déjà vécue et l’excitation face à un nouveau défi.

Entre certitudes et espoirs

Tant que tout ne sera pas rentré, il n’y aura ni répit ni soulagement pour le vigneron qui ne lâchera ni interprétation ni conjecture sur la qualité ou la quantité de la vendange. Nous ne ferons donc aucun commentaire prématuré sur cette édition 2019 mais vous donnons d’ores et déjà rendez-vous en octobre, pour notre traditionnelle journée portes ouvertes au cours de laquelle nous apprécierons ensemble les saveurs de ce millésime.

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